
Au départ, la vermine semblait bénigne… jusqu’à ce qu’Hamelin sombre dans le chaos. Arthur n’a que treize ans lorsque le mal frappe son village. Tous ceux qu’il connaît succombent et reviennent à la vie avec un seul et unique désir : dévorer de la chair fraîche. Livré à lui-même, Arthur doit tout mettre en œuvre pour survivre jusqu’à l’arrivée du joueur de flûte, maintes fois convoqué par le Maire auparavant. Mais arrivera-t-il à temps ?
Mon avis
J’ai participé à la Campagne Ulule de ce court roman car j’apprécie beaucoup les œuvres d’Alicia Alvarez.
Le Meneur des Morts, c’est une revisite du conte Le Joueur de flûte de Hamelin. Je ne connais pas parfaitement ce récit donc je ne me permettrai pas de faire des comparaison avec la version d’origine.
Ce format court permet une lecture rapide de l’histoire. Evidemment, on va à l’essentiel, inutile d’entrer trop dans les détails ou de trop élaborer les descriptions.
En soi, ça ne m’a pas du tout gênée.
On suit Arthur, un garçon de 13 ans dont le village, Hamelin, est soudainement frappé par une invasion de rats qui dévorent toutes les denrées, semant famine et terreur parmi les habitants.
Alors que le joueur de flûte, appelé par le Maire pour repousser les rats, tarde à arriver, Arthur est confronté à la mort de tous les habitants du village, dont ses parents.
J’avoue ne pas avoir su quoi penser lorsque ma lecture fut achevée. Non pas que je n’ai pas accroché à l’histoire mais durant toute la deuxième partie du roman, soit après l’arrivée du joueur de flûte, je n’ai cessé de me demander : mais où est le joueur de flûte à présent ?
J’ai poursuivi la lecture dans le flou, même si j’avais (ou du moins, je pensais avoir) des doutes quant au dénouement.
Finalement, j’ai été plutôt surprise de la fin (tu n’en sauras pas plus, t’as qu’à lire le roman). Et agréablement surprise de l’explication fournie dans le dernier chapitre. Un regret : ne pas l’avoir su plus tôt.
Le récit respecte le schéma narratif du conte et l’autrice est fidèle à sa promesse d’une revisite sombre du conte d’origine. Et c’est bien sombre.
Un mot sur les Trigger Warnings. L’autrice a placé un QR code au début du roman. Celui ou celle qui souhaite les visualiser n’a qu’à scanner le code pour accéder à la page internet qui les décrit. C’est, je trouve, une bonne idée. Mais est-ce bien accessible à tout le monde ?
C’est une belle découverte, qui permet de faire une bonne transition entre deux romans plus épais.